Le Sud Luberon entre principale et secondaire

Déployant ses magnifiques paysages vallonnés entre les Alpes-de-Haute-Provence et le département du Vaucluse, le Sud Luberon - terre d’histoire, de vins, d’artisanat et de tourisme - continue de séduire Français et étrangers en quête d’une authentique qualité de vie.

Bordé par Manosque à l’est, Apt au nord, Gordes à l’ouest et Pertuis au sud, le Sud Luberon rassemble 14 communes, un Parc Naturel Régional, des vignes et leurs caves AOC, des lacs, des châteaux… Autant d’invitations permanentes à savourer une qualité de vie à la douceur typiquement provençale. Au point que certains acquéreurs, actifs travaillant sur Pertuis, Aix-en-Provence, Manosque et Marseille, acceptent de faire de 30 minutes à une heure de trajet quotidien pour accéder au bien de leur rêve avec un budget oscillant fréquemment entre 300.000 et 350.000 €. Sophie Esposito, directrice de l’Agence familiale Bonpré située à La Tour-d’Aigue constate néanmoins un décalage entre l’offre et la demande. « Le plus souvent les biens désirés à 300.000 € sont plutôt affichés autour de 400.000 €. ». Peu d’appartements sont disponibles sur ce secteur qui est un marché de villas et de maisons de village en pierre, à l’image de ce bien de 4 chambres entièrement rénové et disposant d’une terrasse de 15 m2. Situé au cœur de La Tour-d’Aigue, il est affiché à 350.000 €. Les étrangers, notamment Belges, Suisses et de nombreux Allemands, possèdent quant à eux des budgets plus élevés, aux alentours des 500.000 €. « A la recherche d’une résidence secondaire ayant le potentiel de devenir leur habitation principale, ils sont attirés par les bastides entourées de verdure ; les villages typiques de Grambois et Saint-Martin-de-la Brasque les séduisent fortement. » souligne la spécialiste.

Pour Stéphane Leonard, gérant de l’agence Demontis créée en 2002 sur la commune de Lauris, les transactions concernent désormais aussi bien des résidences principales que secondaires. « Avec un budget compris entre 200.000 et 300.000 €, nos clients recherchent une petite villa de 80 à 100 m2 au sein d’un agréable lotissement sur les communes de Lauris, Mérindol, Cadenet, Puget ou Puyvert » explique le professionnel. Les acquéreurs jouissant de budgets confortables sont plutôt en quête d’une résidence secondaire sous forme de bastide ou de mas de charme disposant de plus de 200 m2 habitables et de prestations haut de gamme : dépendances, terrains arborés, piscine et si possible une agréable vue. Cette bastide de 170 m2 disposant de 4 chambres, d’annexes garage et d’une piscine trônant au cœur d’un parc paysager de 2000 m2 incarne le type de bien de prestige prisé notamment par les étrangers disposant d’un budget contenu entre 600.000 et 700.000 €.

Avec plus de 400 biens en portefeuille répartis sur ses 4 agences locales, Janssens Immobilier possède une solide expérience du marché luberonnais. « Nous constatons des différences notoires entre le nord et le sud, où les prix demeurent plus stables » explique Christine Petrosino, directrice de l’agence Janssens Immobilier de Lourmarin. « Les acquéreurs sont toujours nombreux à s’intéresser au sud Luberon. Souvent Européens du Nord, ils recherchent une agréable résidence secondaire. N’étant guidés ni par la nécessité ni par l’urgence, ils prennent leur temps. Nous échangeons parfois plusieurs mois par e-mail et téléphone avant de déclencher les visites in situ » explique la professionnelle. « Face à ce nouveau contexte, les vendeurs ont tout intérêt à adopter la bonne stratégie. Pour faciliter la transaction, il est impératif d’afficher le prix marché dès la mise en vente et de le confier à un nombre restreint d’agences afin de ne pas surexposer le bien, ce qui s’avère contre-productif » souligne la spécialiste selon qui, la méthode consistant à demander un prix fort en pensant que l’on baissera selon les offres, représente un frein. « En agissant ainsi, les propriétaires mettent systématiquement leur bien hors-jeu face à des acquéreurs qui affinent leur recherche depuis chez eux autour d’un budget précis. » Autre exigence des acheteurs ? « Un bon emplacement, et de plus en plus, un produit fini, voire meublé - détail particulièrement apprécié par les Anglo-saxons ».

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