« Les prix se sont stabilisés, l’offre s’est étoffée, et la demande s’est quelque peu contractée. Biarritz reste néanmoins extrêmement prisée, tant pour les résidences principales que pour les résidences secondaires. »
Biarritz retrouve sa vitesse de croisière
Radia Amar - 17 juin 2025
Née sous le regard bienveillant de l’océan Atlantique, Biarritz conjugue avec subtilité héritage élégant et art de vivre contemporain. La cité balnéaire du Pays basque séduit par son architecture éclectique, mêlant demeures néo-basques, villas Belle Époque et bâtisses Art déco, autant de témoins d’un passé fastueux.
Depuis près de deux décennies, Julie Lamboley et Vanessa Condom-Garibaldi œuvrent avec passion au sein du groupe Architectures Immobilier — anciennement Ateliers, Lofts & Associés — une enseigne reconnue pour sa spécialisation dans la valorisation de biens singuliers, tant à la vente qu’à la location. En avril 2025, les deux professionnelles ont repris la direction de l’entreprise, qui rayonne à travers plusieurs agences implantées à Paris, en Charente-Maritime, à Bordeaux, dans le Bassin d’Arcachon, les Landes et le Pays basque. Experte du marché biarrot, Julie Lamboley observe une évolution notable de la dynamique locale depuis le début de l’année :
Parmi les biens les plus recherchés : les élégantes demeures à l’architecture basque, situées en cœur de ville se placent en tête chez Architectures Immobilier. Julie Lamboley cite, à titre d’exemple, une maison de ville récemment rénovée, à deux pas de la Grande Plage. Dotée de quatre chambres, arborant une façade traditionnelle et bénéficiant d’un emplacement privilégié, cette propriété est proposée à 1 495 000 €.
« Les acquéreurs prennent aujourd’hui davantage leur temps, multiplient les visites, comparent et n’hésitent pas à formuler des offres à -10 %, voire -15 %. Même les coups de cœur sont désormais réfléchis. En conséquence, les délais de vente s’allongent, et notre rôle de conseil et de pédagogie devient essentiel, notamment pour faire comprendre à certains vendeurs que les prix d’il y a deux ans ne sont plus d’actualité. »
Le marché, après une période d’euphorie post-Covid, semble revenir à un rythme plus sain, proche de celui observé avant la crise sanitaire. « Un bien de qualité, affiché à son juste prix, se vend aujourd’hui entre 30 et 60 jours – un délai que l’on peut considérer comme normal », précise la professionnelle. En revanche, certains segments connaissent davantage de difficultés : les appartements nécessitant des travaux, les logements trop énergivores, ou encore les T1 et T2, désormais boudés par les investisseurs en raison des nouvelles réglementations encadrant les meublés de tourisme. « Lorsqu’un petit appartement est situé entre deux étages, sans terrasse ni stationnement, sa commercialisation devient nettement plus laborieuse qu’auparavant même s’il a du charme » conclut la professionnelle, confiante en ce marché, toujours synonyme de valeur sûre.