Caluire : un marché varié aux portes de Lyon
Yann Cohignac - 01 juin 2015
Commune limitrophe de Lyon particulièrement bien desservie par les transports en commun, Caluire-et-Cuire propose une offre très diversifiée notamment composée de maisons. Une adresse attractive qui convient à tous les budgets.
Connue pour l’arrestation de Jean Moulin (en juin 1943), mais aussi pour être le berceau du poète oulipien Jacques Roubaud, Caluire-et-Cuire est une ville d’environ 42.000 habitants établie au nord de Lyon, entre la Saône et le Rhône. Son atout majeur : une proximité immédiate avec une agglomération dynamique renforcée par un efficace et multiple réseau de transports collectifs (métro, trolleybus…) lui assurant des accès faciles et rapides à de nombreux centres d’activités lyonnais (dont bien sûr le centre-ville). Un argument de poids qui attire une large clientèle, d’autant que l’offre immobilière caluirarde est particulièrement variée.
« Selon les quartiers, les prix des appartements oscillent entre 2200 et 3500 €/m2 », livre Jean-Michel Pagnon, gérant de Pagnon Immobilier, agence fondée en 2007 à Francheville comptant également une succursale dans le centre de Lyon (quartier d’Ainay, 2e arrondissement) et proposant la transaction. « Les tarifs augmentent au fur et à mesure que l’on se rapproche du 4e arrondissement lyonnais voisin mais restent toutefois toujours plus abordables que ceux du quartier tout proche de La Croix-Rousse - entre 4000 et 5200 €/m2. Aussi, cette zone limitrophe de Lyon est très convoitée. » Sur le segment individuel, le mètre carré affiche entre 3000 et 4500 € pour des biens commercialisés entre 300.000 et 1,6 M €. Pour le neuf, les prix fluctuent entre 4200 et 5300 €/m2. Quant au foncier, rare, « il est relativement cher : entre 450 €/m2 à l’est de Caluire et 1500 €/m2 pour les meilleurs emplacements et les quartiers les plus cotés ». Cette diversité de produits permet à Pagnon Immobilier de compter parmi ses clients aussi bien des primo-accédants que des cadres et chefs d’entreprise aux enveloppes plus conséquentes.
Sébastien Dufossé et Elisabeth Parenty sont respectivement directeur associé/responsable des ventes et négociatrice pour le Groupe Mercier Immobilier, réseau d’agences créé en 1989 intervenant sur l’ensemble du Rhône (transaction, location, immobilier d’entreprise, syndic/gestion de biens, réhabilitation patrimoniale, promotion/construction, home staging, gestion de patrimoine) : « Les familles venant s’établir à Caluire recherchent majoritairement une maison avec jardin à Vassieux, quartier très prisé offrant de jolies vues sur Lyon et Villeurbanne. A titre d’exemple, une belle maison bourgeoise du début du XXe siècle de 250 m2 habitables sur 1600 m2 de terrain avec piscine et vue panoramique y est actuellement à la vente pour 1.190.000 € ». Une maison des années 1930 rénovée de 120 m2 sur 750 m2 de jardin y a par ailleurs été récemment vendue 600.000 €. « On trouve aussi quelques beaux biens bourgeois au Capot, proche du métro Cuire, dont les tarifs sont plus accessibles. Exemple : une maison des années 1930 de 180 m2 sur 800 m2 de jardin à 700.000 € (rafraîchissement à prévoir). Puis des maisons plus traditionnelles, construites dans les années 1970-1980 et souvent à rénover, sont disponibles au Bois Roux (quartier Le Vernay). Pour un produit de 130 m2 sur une parcelle de 800 m2, il faut compter entre 450.000 et 500.000 €. » Enfin, concernant les appartements, les professionnels notent un mètre carré variant de 2700 à 3500 €, voire parfois jusqu’à 3800 €, à proximité de La Croix-Rousse.