Ecully, un environnement privilégié aux portes de Lyon
Laetitia Rossi - 27 septembre 2013
Sur le tracé de l’A6, la commune de l’ouest lyonnais suscite un réel engouement. Jouissant d’une frontière commune avec Lyon, elle accueille sur son territoire, traversé par une ligne ferroviaire, 18.000 personnes. Une situation stratégique couplée avec une excellente desserte par les transports en commun…
En 2009, la gare d’Ecully se refait une beauté. La localité abrite quatre cliniques, une piscine municipale, un boulodrome, une salle polyvalente, des gymnases, un terrain de rugby et de tennis, un autre de foot, quatre parcs, deux étangs et 140 ha d’espaces boisé classé. Sans oublier des écoles de renom telles que Centrale, l’Institut Paul Bocuse ou encore l’Ecole de Management. Chaque année, la localité accueille le festival de bande dessinée. Décidemment, la cote d’Ecully est multiséculaire. En témoignent les quelques manoirs et châteaux hérités des siècles passés.
« En dépit du contexte économique tendu, Ecully tire son épingle du jeu. Le marché est clairement alimenté par les cadres et autres chefs d’entreprise », explique Franck Pariset d’Ecully Immobilier, « séduits par l’esprit village et la maîtrise de l’urbanisation ». 5 km seulement séparent la ville de la place lyonnaise dite Bellecour. Les familles apprécient les infrastructures d’accueil. Sur le segment individuel, le panier moyen oscille entre 700.000 et 900.000 €, la somme requise pour une villa récente de 180-200 m2 sur une parcelle de 1000 m2. Les amateurs d’appartement injectent, pour la plupart, entre 300.000 et 400.000 € pour un quatre-pièces d’une centaine de mètres carrés. Un bâtiment classique s’échelonne de 3000 à 3500 €/m2. Les immeubles Pitance, une denrée fort prisée sortie de terre dès les années 1970 située dans un parc du centre avec piscine et tennis, valent de 4000 à 4800 €/m2, quand le neuf coûte en moyenne 5000 €/m2. En matière de collectif, Ecully n’a pas franchement d’équivalent. Concernant les maisons, la commune souffre la comparaison avec les Monts d’Or, Saint-Cyr et Saint-Didier.
« Le marché des maisons est actif sur la gamme 500-900.000 €. Au-delà de 900.000 €, les acheteurs potentiels, peu nombreux en cette période, s’attendent à des critères hors-norme : une adresse dans l’hyper-centre, un bâti ancien de charme ou au contraire une architecture contemporaine de caractère, une généreuse surface habitable ou un foncier largement supérieur à la moyenne », commente François Lafaye de Sainte-Foy Immobilier, trois agences dans le proche ouest lyonnais, dont une à Ecully. « Une commune verdoyante et résidentielle, facilement accessible grâce à de bonnes infrastructures routières, jadis villégiature des soyeux, sans doute la plus conviviale du secteur », s’enthousiasme le professionnel. A noter, une mixité d’habitat, un mélange architectural harmonieux, une urbanisation bien pensée entrecoupée d’agréables espaces verts. A titre d’exemple, les biens en copropriété vont, hors exception, de 2400 à 4600 €/m2, une diversité qui permet d’élargir la clientèle, même si la dominante de CSP + ne fait aucun doute. Les seniors vendent leurs maisons pour s’offrir un spacieux appartement dans le cœur d’Ecully, proche des commerces et des commodités. Cette population à fort pouvoir d’achat, encline au paiement comptant, se montre particulièrement sensible aux immeubles Pitance. De même, les couples en passe de divorcer abandonnent leur villa au profit du collectif. Ces différents mouvements se traduisent par une pression forte sur les appartements et une augmentation des stocks de maisons, renforcée par le recul du nombre de mutés, des produits fatalement soumis à une baisse de prix, de l’ordre de 5-7 % en un an.