La Calade, les bons produits au bon moment

Située à 35 km de Lyon, Villefranche-sur-Saône est mondialement connue pour être la capitale du Beaujolais. La ville de plus de 35.000 habitants et ses communes voisines séduisent de nombreux primo-accédants de la région attirés par sa qualité de vie, son accessibilité et ses prix compétitifs.

Villefranche-sur-Saône est bordée dans l’Ain par Beauregard et Jassans-Riottier et dans le Rhône par les communes formant La Calade : Gleizé, Limas, Arnas et Anse. Les habitants s’appellent les Caladois. Calada signifie « rue à galets en pente » en occitan. C’est d’ailleurs ainsi que l’on nomme ici les rues pavées. Le centre-ville se concentre autour de la rue Nationale où commerces, mairie, office de tourisme et théâtre sont regroupés. Au nord, centres de loisirs, zones commerciales et une zone industrielle sont les principales structures. Au sud, habitations et entreprises se répartissent les quartiers. A l’ouest, les parcs Vermorel et Haute-Claire bordent des zones d’habitations. A l’est, un second quartier commercial, le port en bord de Saône ainsi que le parc des expositions jouxtent les quartiers de Troussier et de Pontbichet. Avec ses deux accès autoroutiers et son pôle multimodal abritant gares SNCF et routière, la ville et sa proche couronne possèdent de nombreux atouts. Son marché immobilier est adapté au budget de nombreux actifs locaux.

Maisons en pierre dorées des villages coté ouest, fermes bressanes, demeures anciennes à rénover ou remises au goût du jour… Carole Ducet et Anne-Marie Sermolini, dirigeantes de l’agence Ain’Dice Immobilier, créée en 2009 à Villefranche-sur-Saône, dénichent des produits de caractère et d’exception oscillant entre 450.000 € et 1 M €. Joyaux de la région, ces biens se destinent à une clientèle esthète. « Toutefois, le produit le plus représentatif du marché caladois est incontestablement la maison de deux ou trois chambres affichée entre 220.000 € et 250.000 € », expliquent les professionnelles spécialisées dans le département depuis plus de 20 ans. « Ces maisons sont idéales pour des familles pouvant s’offrir, grâce aux écoles, parcs, cinémas, infrastructures sportives, marchés et commerces, une vie pratique et agréable d’esprit campagne à moins d’une demi-heure de Lyon via l’autoroute. »

« La situation d’un bien est d’ailleurs l’un des principaux arguments de recherche des acquéreurs », souligne Franck Barioz, gérant du Cabinet Barioz, installé à Saint-Georges-de-Reneins depuis 2005. « Le marché actuel est propice aux opportunités. Avec un budget démarrant à 150.000 €, on peut prétendre à un T3 au sein d’une petite résidence des années 1960 ou 1970. Avec entre 200.000 € et 220.000 €, les recherches peuvent s’axer vers un agréable pavillon de deux ou trois chambres avec un jardin de 300 à 600 m2 », souligne l’expert. Le style typique du secteur ? La petite maison mitoyenne de plain-pied construite dans les années 1980.

Quant aux biens modernes, ils sont de plus en plus plébiscités par une clientèle notamment sensibilisée aux DPE. « Les résidences récemment construites concurrencent sérieusement les appartements plus anciens, d’autant que les prix sont clairement dans une tendance baissière même pour cette gamme », expose Olivier Melay, gérant de la Régie Melay Sauverzac qui a inauguré son département transaction l’année dernière. « En centre-ville, un T3 de 60 m2 au sein d’une résidence de moins de cinq ans et équipée d’une piscine est aujourd’hui proposée à 165.000 €. Le même bien était à 200.000 € il y a trois ans. » Ce réajustement des prix vaut pour la quasi totalité des biens, appartements et pavillons indépendants classiques de Villefranche-sur-Saône et de ses proches extérieurs : Gleizé, Limas et Arnas. Malgré une crispation généralisé dû au climat économique général, il semble que l’hésitation ne soit pas l’attitude à adopter en ce début d’année. Judicieux marché de repli de la région lyonnaise, Villefranche-sur-Saône et son agglomération recèlent des biens de qualité proposés à des prix compétitifs.

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