La couronne avignonnaise

Réputée pour ses monuments classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, la Cité des Papes, située à 30 mn de Marseille, 1h00 de Lyon et 2h40 en TGV de Paris, exerce un véritable pouvoir de séduction. Les actifs mutés et les autochtones en quête de jardins se partagent les villages de la périphérie.

L’agglomération avignonnaise héberge 175.000 personnes, quand l’ancienne capitale du monde chrétien n’en compte que 90.800. Au cœur d’un nœud autoroutier et ferroviaire, la capitale du Vaucluse et le Festival de Théâtre reçoivent, chaque année, 570.000 amateurs au sein du magnifique ensemble architectural gothique, situé à 1h00 de la Méditerranée et 2h00 des premières stations de ski.

Basée dans l’enceinte avignonnaise, Lucie Clap de Côté Sud Côté Rêve travaille Villeneuve-lès-Avignon et Les Angles, des communes gardoises de respectivement 12.100 et 7750 habitants, situées sur un plateau surplombant le Rhône. La première conserve les traces du riche passé. En témoignent la Tour Philippe le Bel, le musée Pierre de Luxembourg, l’église Notre-Dame et la Chartreuse du Val de Bénédiction. Les familles du cru et les actifs mutés apprécient les espaces boisés et la présence des écoles jusqu’au lycée, de la piscine, du club équestre et de la clinique. Une zone industrielle fort active se trouve sur Les Angles, à l’instar des parcs du Soleil et du Cosmos, des sentiers des peintres et botanique. Le Neuilly avignonnais et son environnement pavillonnaire sans nuisance remportent un franc succès. Une villa de 150-180 m2, sur une parcelle de 800-1000 m2, avec piscine, un minimum de trois chambres et un bureau, vaut 650.000 €. Le choix de l’adresse est avant tout celui d’un mode de vie. La même somme est requise en échange d’un appartement de 140 m2 avec terrasse dans l’intra-muros. Les retraités parisiens n’hésitent pas un instant, contrairement aux parents d’enfants en bas âge, à sacrifier le garage et la superficie extérieure sur l’autel du charme. En effet, les deux populations n’obéissent pas aux mêmes objectifs et impératifs. Les seniors de toute la France sont attirés par la dimension culturelle d’Avignon, une ville à moins de 3h00 de TGV de la capitale et aux tarifs inférieurs aux prix pratiqués sur Aix-en-Provence. Les locaux en mal de jardin se positionnent sur la portion de 100 mètres autour des remparts afin de concilier les deux approches. Depuis la rentrée, les visites vont bon train. Malheureusement, les concrétisations sont difficiles.

Luc Boissel de L’Immo du Particulier rayonne aussi sur Châteaurenard, Le Pontet, Les Angles, Villeneuve, Morières-lès-avignon, Saint-Saturnin et Vedène. A Châteaurenard, on trouve encore des mas de 600.000 à 900.000 €. A titre d’exemple, on demande 880.000 € contre une bâtisse rénovée de 350 m2 sur une parcelle de 46.000 m2. La denrée reste susceptible d’intéresser les personnes désireuses de changer de vie, d’opérer un retour aux sources et de se lancer dans l’aventure de la maison d’hôte. Le Pontet s’adresse davantage aux primo-accédants, prêts à débourser 100.000 € pour un T3 ou 200.000 € pour un pavillon indépendant de 100 m2 et son espace en plein air de 350 m2. Une villa de 200 m2 sur 1000 m2 peut atteindre 450.000 €. Montfavet, un quartier d’Avignon sis à 5 km des remparts, conserve son église, sa mairie et son esprit village. Le segment collectif se négocie en moyenne à 2000 €/m2, alors que l’individuel demeure comparable au Pontet. La zone rurale favorise l’existence de mas et de bastides. Certains terrains atteignent d’ailleurs 5000 m2. Morières et Saint-Saturnin constituent les marchés de report de Villeneuve et Les Angles. La première, ultra dynamique, dotée d’un lycée dernière génération, présente des produits inférieurs de 20 % à qualité et prestations équivalentes. Vedène, une collectivité en pleine expansion proche de toutes les commodités, campe une ultime solution de repli toujours dans la couronne avignonnaise.