La résidence principale à Saint-Raphaël
Radia Amar - 30 novembre 2020
Longtemps considérée comme lieu de villégiature par excellence, Saint-Raphaël a connu une mutation : aujourd’hui, l’essentiel des transactions concerne une résidence principale.
Spécialiste de la transaction dans le secteur de Valescure, Fréjus et Saint-Raphaël, l’agence WF King Immobilier couvre une large gamme de biens qui répond à la demande diversifiée de sa clientèle. « Depuis les acquéreurs qui disposent d’un budget de 200.000 € et souhaitent jouir d’un pied-à-terre dans une jolie résidence aux abords du golf (du studio au deux pièces pour une superficie moyenne de 60 m2), jusqu’aux villas exclusives affichées entre 2 et 5 M € - voire davantage - nous traitons chaque recherche avec l’exigence de qualité qui a forgé la réputation de l’agence WF King Immobilier » précise Philippe Fonteneau. Depuis le déconfinement, la demande porte en majorité sur les beaux appartements situés en bord de mer, dont les prix peuvent atteindre 3 M € et qui sont devenus particulièrement rares. « Auparavant dominé par la résidence secondaire, notre marché accueille aujourd’hui un nombre croissant d’acquéreurs qui disposent de budgets de l’ordre de 900.000 € et souhaitent s’installer à l’année dans notre région. Ceci étant, les retraités qui viennent ici couler des jours paisibles sont encore nombreux, tandis que la clientèle étrangère est désormais remplacée par une population d’acquéreurs français qui s’orientent vers des biens aux prestations exclusives. Malgré l’augmentation marquée de la demande, les prix demeurent stables. » Au chapitre des programmes neufs, l’agence WF King Immobilier se consacre en priorité aux biens de charme et jouissant d’un emplacement privilégié, lesquels font également l’objet d’une demande soutenue.
Forte de trois agences à Saint-Raphaël - Littoral, Centre-ville, Les Golfs - l’enseigne Canat & Warton se consacre exclusivement à la transaction sous la direction conjointe de Karim Cordelier et Jean-Philippe Bossy. « Autrefois considérée comme lieu de villégiature par excellence, Saint-Raphaël a connu une mutation. Compte-tenu de la hausse des taxes qui s’appliquent aux résidences secondaires, ce marché a diminué de façon significative, y compris en termes d’offre : les studios et petits deux pièces qui furent construits à cette fin sont moins plébiscités. En conséquence l’essentiel des transactions conduites par Canat & Warton porte aujourd’hui sur le marché de la résidence principale, voire semi-principale pour des acquéreurs qui souhaitent résider dans la région durant la moitié de l’année. S’agissant de l’achat de villas, nous observons deux grandes catégories de budgets. La première, qui représente une part importante de la demande, oscille entre 600.000 et 800.000 € et donne accès à des villas situées dans les secteurs résidentiels de Boulouris et de Valescure tandis que la seconde, de 800.000 à un 1,2 M € , concerne un tiers des transactions pour des biens aux prestations plus exclusives. À Saint-Raphaël, le marché de l’ancien jouit d’un certain équilibre entre l’offre et la demande. Quant au marché du neuf, s’il connaît aujourd’hui un ralentissement de la construction pour des raisons liées contraintes environnementales et sociale, il demeure dynamique. Les prix observés y oscillent entre 3.000 et 8.000 €/m2, voire plus pour les appartements d’exceptions, et entre 3.000 et 6.000 €/m2 en moyenne pour les villas. » Dans certains quartiers très prisés et exclusifs où l’offre est rare, les prix peuvent largement dépasser 8.000 €/m².