Les adresses de charme du Haut et Moyen-Var
Radia Amar - 05 février 2016
Situées le long des axes reliant Marseille, Aix-en-Provence, Nice et Toulon, les communes du haut et moyen-Var attirent pour leur qualité de vie et leur environnement préservé constitué d’espaces naturels et agricoles. Les résidents travaillant dans les grands pôles urbains environnants apprécient le calme et le charme provençal de ces communes ayant su conserver leur identité.
Considéré comme la première porte du haut Var, le village de Flayosc s’élève à 7 km de Draguignan et à 15 de Salernes. Abritant à l’année près de 4500 habitants, cette commune mixant charme provençal et médiéval jouit d’un environnement préservé entre champs d’oliviers, vignobles réputés, forêts de chênes et maquis de romarin. « La clientèle s’équilibre parfaitement entre Français recherchant une résidence principale et étrangers en quête de la parfaite résidence secondaire varoise » introduit Kevin Gesbert, expert immobilier agréé ayant créé l’agence Gesbert Immobilier en 2013. « Essentiellement marché de villas, Flayosc se définit par un bon rapport qualité/prix. Le choix est au rendez-vous et la demande tend, depuis quelques mois, à s’équilibrer avec l’offre » précise le professionnel dont l’agence propose une large variété de biens allant du studio dans le centre village à la propriété d’exception affichée jusqu’à 7 M €. Toutefois, la plupart des demandes concernent les villas entre 350.000 et 800.000 €. « Un budget de 350.000 € permet d’acquérir une maison des années 1960 ou 1970 à rafraîchir dotée de 3 chambres sur un terrain d’environ 1500 m2. Dès 450.000 €, les biens gagnent en qualité et en espace. Les propriétés de standing offrant des vues dégagées et trônant sur des parcelles de plus de 4000 m2 agrémentées de belles piscines et bénéficiant de situations dénuées de nuisance sont plutôt affichées autour de 800.000 € » souligne le spécialiste qui propose également quelques grands terrains, à l’image de cette parcelle plate de 5000 m2 dotée d’une vue dégagée, exposée sud et idéalement positionnée à moins de 2 km du village. Elle vient de se vendre 160.000 €. Quid de la clientèle étrangère ? « Les Hollandais sont désormais plutôt vendeurs, ils sont peu à peu remplacés par des Scandinaves, des Belges ainsi que par les Anglais, qui depuis quelques mois opèrent leur retour sur le marché varois, forts d’une monnaie avantageuse. Quant aux Français, outre les quelques familles locales, de nombreux Parisiens ou Lyonnais, envisagent ici une retraite paisible au sein d’une villa au potentiel de devenir prochainement une résidence principale ».
À Salernes, dans la vallée de la Bresque, après une année 2015 ralentie ayant pour conséquence une légère baisse des prix, 2016 débute sous de meilleurs auspices auprès d’une clientèle majoritairement composée d’actifs locaux, travaillant principalement à Draguignan et Brignoles, ainsi que de retraités et de quelques Européens du Nord, majoritairement Belges et Anglais appréciant Salernes pour y installer une charmante résidence secondaire. « Les primo-accédents peuvent aujourd’hui trouver une maison en deçà de 200.000 €. Il y a deux ans, ce n’était pas possible » précise Isabelle Espitalier, responsable de l’agence Arthurimmo, créée en 2013 et ayant pour zone de chalandise Salernes, Aups, Villecroze et Tourtour. « A ce prix, on peut acquérir un package terrain et maison à construire ou un bien ancien à rénover doté d’un petit jardin » explique la spécialiste. Toutefois la demande la plus fréquente concerne les maisons, idéalement proches du centre de Salernes, d’Aups, de Tourtour ou de Villecroze affichées entre 200.000 et 300.000 €. Les acquéreurs prêts à débourser entre 500.000 et 600.000 € peuvent quant à eux, prétendre à d’impeccables villas d’au minimum 200 m2 dressées sur de grands terrains bien positionnés et agrémentés de piscines, idéalement situées dans le quartier prisé de Saint-Barthelémy à Salernes, entre chênes et pins d’Alep.