Lorient côté mer et côté terre

58.400 personnes habitent la commune du Morbihan. Le Blavet et le Scorff alimentent la rade lorientaise avant de rejoindre l’océan. Pourvoyeur d’emplois mais pas seulement, la cité bretonne offre aux acquéreurs une alternative entre la bande littorale et l’intérieur des terres.

La « ville aux cinq ports » mérite bien son surnom. La pêche, le commerce, la plaisance, le voyage et l’activité militaire pratiqués au sein de ces espaces portuaires génèrent 12.000 emplois. 23 % de la population tirent, ensuite, leur revenu du bâtiment ou de l’industrie. Un tiers des Lorientais se trouve employé dans une administration. La localité se partage en trois univers distincts. Larmor-Plage fait la part belle au cordon dunaire, à la côte rocheuse et aux plages de sable, point d’ancrage du tourisme balnéaire. Légèrement en retrait, la campagne offre une large typologie immobilière, tandis que Lorient-centre présente des commerces, des établissements scolaires et des infrastructures culturelles, la médiathèque et une salle de spectacle. Sans oublier près de 80 installations sportives, une base nautique et un centre aquatique.

Maxime Josselin de Côté Mer Immobilier travaille uniquement la bande côtière, Larmor et Plœmeur. Criques et plages de sable bénéficient d’un accès direct à la grande ville, juste derrière. Les habitations se répartissent équitablement entre résidents principaux et secondaires, avec une légère tendance des premiers à prendre le pas sur les deuxièmes. Les autochtones visent les maisons récentes, lumineuses et spacieuses, dotées de quatre chambres, proches des commodités et de préférence de plain-pied, une denrée entre 300.000 et 500.000 €, hors exception, que peuvent s’offrir des retraités et quelques familles de cadres. Les amateurs de villégiature recherchent pour leur part une adresse accessible à pied depuis la plage. La demande va du petit appartement à 100.000 € à la maison jusqu’à 400.000 €. Les acquéreurs semblent attendre une baisse de prix, en passe de se dessiner bien qu’il ne devrait s’agir que d’une correction. Les conditions sont favorables : les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas ; les stocks disponibles font montre d’une intéressante variété et les vendeurs se révèlent plus enclins à la négociation.

« Pont-Scorff est la banlieue bourgeoise et bucolique de Lorient. Elle recèle peu de collectifs, essentiellement des pavillons en pierre de taille », décrit Stéphane Bouvier d’Immobilier du Scorff. Le site suscite un bel engouement auprès de toutes les populations, y compris les primo-accédants,La plupart espèrent pouvoir trouver leur bonheur à 150.000 €. Or, à ce prix une rénovation s’impose. Une maison récente de 120 m2 habitables sur une parcelle de 600-700 m2 en lotissement vaut 220.000 €. L’essentiel des transactions actuelles se situe entre 180.000 et 220.000 €, lorsque une large part des références en fichier sont affichées à 250-300.000 €. Seules celles misant sur un rapport qualité/prix cohérent trouvent encore preneurs. Dans les terres : 80 % de principal et 20 % de secondaire, une manne qui tend à se développer en réponse aux tarifs élevés du rivage Atlantique. D’ailleurs, 15 mn seulement séparent Pont-Scorff de la plage du Guidel.