Nantes, une cité attractive

La préfecture de Loire-Atlantique s’inscrit comme le premier pôle économique du Grand Ouest. Elle abrite 290.000 habitants, 590.000 dans la métropole, réputée pour son taux de croissance, parmi les plus élevés du pays. Quand dynamisme économique se conjugue avec qualité de vie…

Sise à 55 km de l’océan, la capitale des Pays de la Loire est un point de passage historique entre la Bretagne, la Vendée et le Poitou, desservi par le TGV et l’avion. Tournée vers les hautes technologies, la cité des Ducs de Bretagne développe les pôles culturel et sportif, alors que l’université fait la part belle à la recherche. Elle occupe la 1e place du classement français pour l’agroalimentaire, la 2e en aéronautique et le même rang, au niveau régional cette fois, concernant la finance. Egalement présente dans la filière bois, elle compte quatre pôles de compétitivité : EMC2, Atlantic Biothérapies, Génie Civil et Images et Réseaux. De son passé riche, elle conserve un patrimoine architectural qui lui vaut le label de Villes et Pays d’art et d’histoire, alors qu’elle renferme un important secteur sauvegardé. Les amoureux des récits de Jules Verne apprécient le musée dédié. En 2004, la cité ponctuée d’espaces verts et de cours d’eau, est désignée « ville la plus agréable d’Europe » par le magazine Time. Cette année, elle obtient le titre de « capitale verte européenne ».

« Le marché immobilier nantais bénéficie d’une excellente image véhiculée sur l’extérieur. L’actuel enjeu réside dans la gestion de l’hyper-centre, désormais paré d’un large espace réservé aux piétons. Si la visite promet d’être agréable à terme, l’accessibilité pourrait s’avérer plus compliqué pour les riverains », introduit Jérôme de Champsavin du Cabinet de Champsavin - Pierres et Caractère - Vivre Ici. Nantes demeure dynamique, malgré un recul du volume de transactions de 15-20 %. Attentisme, prudence et mesure sont de rigueur. Les acquéreurs se montrent particulièrement vigilants quant à la valeur revente. Finalement, la période est comparable au premier trimestre 2009, qu’il s’agisse du marché de proximité comme du haut de gamme. Toujours actifs, les investisseurs injectent de 70.000 à 180.000 €. La rentabilité, de l’ordre de 4-5 %, se révèle acceptable au regard de la valeur patrimoniale. Seule ombre au tableau : la pénurie de biens dans la gamme, également ciblée par les primo-accédants. La majeure partie des ventes s’échelonne de 180.000 € - la somme requise contre un T3 rénové de 73 m2 dans un immeuble de bonne facture du début du XXe siècle - à 250.000 € - une enveloppe exigée en échange de 95 m2 à rafraîchir à Canclaux avec ascenseur, stationnement et balcon. Les biens ultra récents de l’intramuros, dotés de toutes les prestations, avoisinent 4500-5000 €/m2, tandis qu’une maison familiale, pourvue d’un séjour de 45 m2, de cinq chambres, de trois salles de bains, d’un bureau et d’un extérieur de 250-350 m2, oscille entre 2700 et 3500 €/m2, soit de 600.000 à 700.000 €. Un grand appartement de 150 m2, dans une copropriété de la fin du XIXe siècle, évolue de 2500 à 2900 €/m2, avec des pointes au-delà de 3000 €/m2. Certaines niches échappent à toute logique de prix, à l’instar du cours Cambronne.

Thierry Blocquet de Zola Immobilier exerce sur le secteur compris entre le centre et Saint-Herblain, « un quartier vivant, autonome et diversifié, composé à un tiers de maisons et à deux tiers d’appartements ». Procé, Canclaux, Zola, Durantière et Contrie se trouvent à 10 mn du cœur de ville via les transports en commun - tramway, chronobus et bus. Les prix demeurent relativement abordables et certaines maisons se négocient encore sous la barre des 3000 €/m2, quand les appartements tournent en moyenne autour de 2500 €/m2. Parmi les dernières transactions, figurent une maison ancienne rénovée de 128 m2, à 380.000 € et un appartement de 75 m2 dans une résidence des années 1960, à 170.000 €. La baisse de prix observée entre les troisièmes trimestres 2011 et 2012 ne dépasse pas 8 % sur le segment collectif et 5 % sur l’individuel. Les vendeurs, en mal de visibilité, hésitent à mettre leurs logements sur le marché. Une étude menée par l’agent immobilier sur un site généraliste montre la diminution des nouvelles mises en vente sur le mois de décembre 2012. Les familles plébiscitent l’endroit, riche en infrastructures d’accueil, en commerces et en services, d’autant que les rénovations urbaines vont bon train. Quelques micromarchés méritent une attention particulière : l’environnement immédiat de l’église Saint-Clair et la place Danton.

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