Romans-sur-Isère, l’offre se raréfie

Radia Amar - 30 novembre 2020

Ouverte sur le somptueux panorama du Vercors, l’ancienne cité médiévale est prise d’assaut par des acquéreurs de plus en plus jeunes, séduits par un rapport prix/prestations avantageux.

Spécialisée dans la transaction, la location ainsi que la gestion locative, l’agence Vic immobilier, fondée en 1991 par Catherine Vicat, intervient dans un périmètre de 30 km autour de Romans-sur-Isère. Fille de commerçants romanais établis dans la région depuis plusieurs générations, la spécialiste jouit d’une parfaite connaissance du tissu économique et immobilier de la région, mettant au service de ses clients son réseau relationnel de premier plan. « La crise sanitaire a provoqué une véritable ruée sur les biens disposant d’un espace extérieur. En outre, la défiance vis-à-vis des marchés financiers a suscité une vive volonté d’investir à nouveau dans la pierre, notamment chez de jeunes acquéreurs. Avec un budget de 60.000 €, ils peuvent accéder par exemple à un T2 en bon état ou un T3 nécessitant des travaux. » Ceci étant, cette demande soutenue fait face à une offre en voie d’épuisement, laquelle engendre une hausse des prix. « Hormis le critère essentiel de disposer d’un balcon, d’un jardin ou d’une terrasse, les acquéreurs cherchent avant tout des biens sécurisés, comportant une place de parking et qui soient lumineux, ce dernier point rendant difficile les biens situés dans le bas de la ville de Romans. »

Créée en janvier 2018 par Séverine Mangin, l’agence éponyme se consacre exclusivement à la transaction et bénéficie de l’expérience de son équipe composée de la fondatrice, de Jérôme Astic ainsi que de Sylvie Perez qui sont tous trois Romanais. « Plusieurs années durant, l’offre est demeurée sensiblement inférieure à la demande mais la situation s’est temporairement équilibrée au début de la crise sanitaire. Entre la sortie du premier confinement et début septembre, nous avons observé une hausse significative du volume de transactions : les propriétaires qui se sont sentis à l’étroit durant le confinement du printemps ont mis leur bien en vente afin d’acquérir une propriété qui puisse répondre à leurs nouvelles attentes. » Depuis, le nombre de biens disponibles à la vente a baissé au point d’engendrer une pénurie alors que la demande reste soutenue, notamment de la part d’acquéreurs en provenance de Paris, de Lyon et du Nord. Disposant de budget compris entre 400.000 et 800.000 €, ils orientent leurs recherches vers de belles demeures - maisons de caractère ou constructions contemporaines - jouissant d’un environnement verdoyant ainsi que d’une belle vue, qui soient dépourvues de nuisances et se situent, idéalement, à proximité des commerces. » Les valeurs sûres sont incarnées par les maisons disposant de trois à quatre chambres et d’un terrain de 500 à 600 m2, affichées entre 180.000 et 250.000 €. Quant aux emplacements les plus recherchés, il s’agit toujours des secteurs de la ceinture romanaise tels que Mours-Saint-Eusèbe, Peyrins et Génissieux. « Les localités situées dans la Drôme des collines s’avèrent également prisées car les acquéreurs sont désormais prêts à parcourir davantage de kilomètres pour s’offrir le cadre de vie qui leur convient. »