Toulouse rive gauche : l’immobilier dynamique
Yann Cohignac - 17 novembre 2015
Secteur de Toulouse comprenant notamment le très convivial quartier Saint-Cyprien, la rive gauche abrite un marché immobilier particulièrement actif. En témoignent la forte demande, la stabilité des prix et la vitalité de la construction neuve.
Selon le découpage appliqué par la Mairie depuis 2009, la rive gauche (ou secteur 2) regroupe les quartiers Saint-Cyprien, Patte d’Oie, Fer à Cheval, Croix de Pierre, Bourrasol, Arènes, Fontaine Lestang (avec Bagatelle, Papus…), Fontaine Bayonne et Cartoucherie. Il s’agit d’un secteur à la fois urbain et pavillonnaire en plein développement qui profite de la proximité du centre-ville et du passage du métro. Comptant environ 67.000 habitants, il est fortement convoité, comme le révèle le dynamisme de son marché immobilier…
« A Saint-Cyprien, et notamment dans le très vivant ancien faubourg devenu une adresse à la mode, le peu de biens disponibles à la vente a particulièrement vite fait de trouver acquéreur », assure Mathieu Louvière, gérant de LB Immo, agence familiale créée en 2011 et installée dans le secteur Carnot (au cœur de Toulouse). « Les tarifs locaux font ainsi preuve d’une remarquable stabilité. » Dans ce quartier urbain, la demande porte aujourd’hui principalement sur des T2 vendus à partir de 150.000 € et des T3 proposés à partir de 200.000 €. « Puis, plus loin, à Patte d’Oie et Fer à Cheval, quartiers davantage résidentiels, les maisons constituent l’essentiel des recherches. Datant des années 1950 à 1970, celles-ci sont dotées de 100 à 120 m2 habitables, 100 à 200 m2 de jardin et se vendent à partir de 300.000 €. A Croix de Pierre, elles sont par ailleurs affichées à partir de 250.000 €. » Quant à la clientèle, elle se compose majoritairement de cadres et ingénieurs âgés de 35 à 40 ans. « Autre preuve d’une activité immobilière prospère : la présence, depuis maintenant près de dix ans, de nombreux promoteurs… »
Belin Promotion, société de promotion immobilière fondée il y a plus de quarante ans et implantée à Toulouse, Bordeaux et dans le Pays basque (déjà environ 3000 logements livrés), connaît d’ailleurs bien la rive gauche : « Notre groupe y est largement établi et reconnu depuis 2002 grâce à trois programme déjà livrés, à deux autres qui seront achevés d’ici le 4e trimestre 2016 et encore deux autres qui seront lancés au 1e trimestre 2016 », indique Gilles Buffin, directeur commercial. Ces derniers, baptisés « Royal Saint-Cyprien » et « Opus Saint-Cyprien », proposeront des appartements du deux-pièces à la villa sur le toit cinq-pièces (deux-pièces à partir de 169.000 € et trois-pièces à partir de 218.000 €). « Ces résidences sécurisées avec jardins paysagers bénéficieront d’une situation exceptionnelle entre Saint-Cyprien et Lardenne, des proximités du tramway et du métro et de celles du CHU de Purpan et de la clinique Pasteur. » Celles livrées l’année prochaine, « Les Agapanthes » et « Artemisia », respectivement à partir de 151.000 € et de 165.000 €, jouiront aussi d’un emplacement de choix et d’agréables cadres de vie. « Le marché du neuf a connu ici un net rebond, les ventes ayant augmenté de 40 % entre le 1e trimestre 2014 et le 1e trimestre 2015. Selon les périodes, la proportion entre investisseurs et propriétaires occupants est équivalente ou passe à deux-tiers/un-tiers. »