Vannes : un marché accessible et dynamique

Profitant d’un emplacement exceptionnel entre terre et mer au fond du golfe du Morbihan, Vannes est une ville aux infrastructures développées où il fait bon vivre. Une adresse qui attire, d’autant que de belles opportunités sont à saisir.

Pôle économique et touristique de la Bretagne sud, Vannes bénéficie des passages de l’A82 et du TGV Atlantique permettant de rallier Rennes en 1 h 20 et Paris en trois heures. Ses 55.000 habitants peuvent également compter sur la présence d’un aérodrome sur la commune voisine de Monterblanc. La cité des Vénètes dispose par ailleurs d’un centre hospitalier, ainsi que de 33 écoles maternelles, primaires et élémentaires, sept collèges, huit lycées (publics ou privés) et de nombreux établissements d’enseignement supérieur (facultés, IUT, classes préparatoires, école d’ingénieurs…). Quant au patrimoine architectural de cette ville millénaire réputée pour ses traditionnelles maisons à pans de bois, il se compose notamment de plus de 270 monuments classés, dont les remarquables remparts du cœur historique.

L’offre immobilière, elle, est large et devenue très intéressante : « Le niveau historique des taux d’intérêts conjugué à des prix qui se sont rationnalisés ont apporté un véritable regain d’énergie. Les clients, même s’ils restent prudents, ont repris goût à l’investissement immobilier », témoigne Charlotte Germain Le Doré, gérante de Avis Immobilier, agence basée depuis douze dans l’hypercentre de Vannes. Les tarifs, justement, s’échelonnent sur le segment collectif de 900 à 4000 €/m2 dans le centre avec belles prestations. « Ceux des maisons ont quant à eux subi une sévère correction depuis 2012. On peut ainsi aujourd’hui devenir propriétaire sur Vannes pour environ 230.000 € et trouver une maison en périphérie pour moins de 200.000 €. » Témoin, cette maison située sur Vannes ouest de 90 m2 habitables sur 400 m2 de terrain récemment vendue, avec travaux à prévoir, à 179.000 €. « Le neuf, oscillant entre 2300 et 6000 €/m2 a lui aussi équilibré ses prix, ce qui a ouvert le marché aux primo-accédants. » Parmi ses clients, Charlotte Germain Le Doré compte aussi bien de jeunes locataires désirant réaliser leur premier achat immobilier que des investisseurs ou des retraités originaires de la région parisienne.

Basé à Vannes depuis 1997, Jean-Louis Fiorini, gérant de Dryade Laforêt Immobilier, confirme la vitalité des transactions : « Les tarifs ont ici reculé de 10 à 15 %, attirant ainsi un plus grand nombre d’acquéreurs ». Avec ses deux agences (l’une spécialisée dans la transaction, l’autre dans la gestion), le professionnel couvre la cité des Vénètes et sa périphérie : les communes voisines de Baden, Larmor-Baden, Arradon, Séné, Saint-Avé et Plescop. Son portefeuille contient deux biens représentatifs de la demande offrant une idée concrète des prix vannetais : « Dans le centre, un appartement T2 de près de 50 m2 avec parquet et belle hauteur sous plafond est affiché à 131.500 €. Et sur le segment individuel, une maison T4 récente de 90 m2 habitables est proposée dans un environnement agréable pour 276.000 € ». Concernant les terrains à bâtir, « ils sont plutôt rares et chers, pouvant atteindre dans le centre jusqu’à 500 €/m2 ». Actuellement, Jean-Louis Fiorini est principalement sollicité par des personnes préparant ou entamant une retraite. « Grâce à notre réseau, nous touchons des personnes de toute la France. »

Les secteurs les plus convoités de Vannes sont le centre et le port, « devenu depuis sa rénovation le point de ralliement de toutes les générations », indique Christine Masson, gérante de 4 % Immobilier, deux agences installées à Vannes (depuis dix ans) et Saint-Nazaire (réseau pratiquant des honoraires réduits de 4 à 2 %). « Le mètre carré des appartements y varie de 2500 à 3500 €. Pour les maisons, la demande porte sur des produits avoisinant les 300.000 €, mais elle est difficile à satisfaire, à moins d’accepter de se lancer dans des travaux importants. » Les jeunes couples dotés de budgets excédant rarement 200.000 € n’ont donc pas le choix : « Ils doivent se rabattre sur la première couronne vannetaise ». Les terrains constructibles ? « Sur Vannes centre, un lot de 500 m2 se commercialise entre 230.000 et 250.000 €. » La clientèle de Christine Masson se compose de retraités et personnes proches de la retraite, d’investisseurs et de jeunes primo-accédants. « A l’exception d’une transaction, toutes nos ventes de ces derniers mois ont fait l’objet d’une négociation importante. Les acquéreurs, nombreux, sont en position de force... »

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