Vannes : une qualité de vie attractive
Yann Cohignac - 24 juin 2015
Ville entre terre et mer nichée au fond du golfe du Morbihan, Vannes propose un environnement agréable et authentique doté de toutes les commodités. Un marché attrayant où de belles opportunités restent à saisir.
Important pôle économique et touristique de Bretagne, Vannes (cinquième ville de la région avec environ 55.000 habitants) dispose d’infrastructures développées : grâce au passage de l’A82, la cité des Vénètes n’est en effet qu’à 1h15 de Quimper, 1h20 de Rennes ou Nantes, et moins de 2 h de Brest, tandis que le TGV Atlantique la place à seulement trois heures de Paris. Un aérodrome est également présent sur la commune voisine de Monterblanc, alors que les Vannetais peuvent compter sur quelque 33 écoles maternelles, primaires et élémentaires, sept collèges, huit lycées (publics ou privés) et de nombreux établissements d’enseignement supérieur (facultés, IUT, classes préparatoires, école d’ingénieurs…). Sans oublier un centre hospitalier et plusieurs cliniques. Vannes abrite enfin un remarquable patrimoine architectural composé notamment de plus de 270 monuments classés (remparts du cœur historique, maisons à pans de bois…).
Côté immobilier, « les prix s’accroissent au fur et à mesure que l’on se rapproche du port, le secteur le plus prisé de la ville », témoigne Christine Masson, responsable de l’agence 4 % Immobilier, un cabinet installé à Vannes (depuis dix ans), un autre à Saint-Nazaire et plusieurs indépendants développant les marchés d’Auray, La Roche-Bernard, Muzillac, Grand-Champ et Pluvigner (le réseau pratique des honoraires réduits de 4 à 2 %). « Un studio, qui se négocie ici environ 45.000 €, se vend par exemple près de 60.000 € au port. Sur le segment collectif et dans l’ancien, le mètre carré y oscille entre 2500 et 3000 € avec vue mer et balcon. » Même tendance pour les maisons : « Les produits situés à Vannes nord ont vu leur prix reculer, contrairement à ceux du port et des quartiers du Sacré-Cœur et de La Madeleine qui restent plébiscités à des tarifs élevés. Une maison des années 1930 de 180 m2 habitables sur 1000 m2 de terrain a ainsi récemment trouvé acquéreur à La Madeleine pour 630.000 €. » Le foncier, lui, se commercialise hors centre environ 250 €/m2. Christine Masson est sollicitée par des seniors locaux et provenant de l’extérieur, des mutations, ainsi que quelques investisseurs et primo-accédants de la région.
Aurélie Mahé, gérante de AIM Moulin Immobilier, agence fondée il y a 20 ans proposant la transaction et la gestion locative sur Vannes et ses alentours proches (Baden, Arradon, Séné, Theix, Saint-Avé…), confirme cet engouement pour le port : « Qu’ils s’agissent des appartements ou des maisons, les acquéreurs convoitent prioritairement ce quartier et ses environs. Concernant les appartements, ils y recherchent notamment des quatre-pièces récents vendus environ 400.000 €. Pour les maisons, les biens avoisinant 200 m2 habitables, très demandés, sont affichés entre 500.000 et plus de 650.000 €. A titre d’exemple, nous comptons parmi nos dernières ventes une maison d’architecte de 220 m2 habitables à proximité du port à près de 700.000 € ». Selon la professionnelle, les tarifs font preuve d’une relative stabilité pour les produits de qualité ou ceux correctement estimés. « Autrement, il y a toujours négociation. » Sa clientèle se compose essentiellement de Parisiens en quête d’un pied à terre qui deviendra résidence principale au moment de la retraite. « Leur enveloppe dépasse souvent 500.000 €. Pour les budgets inférieurs, les acheteurs sont plus jeunes mais rarement primo-accédants. »